The disaster which came to cold…
Everything goes well… but
(Album: Some pictures taken in the press local and international)
105M from Chinese blocked for 15 days in snow and under ice (Center and South of China, and even the desert of entirely snowy Taklamakan): they had seen no more it for years’ 50!
This tempest happens at the most poor instant. It is the arrival of the traditional holiday of Chunjie, (New Year Chinese) which should have crowded in buses and trains the 200M of migrants under way towards their spouses, children, parents… In this period the half of China moves…
Effects of frost are horrendous: Between Canton, Shanghai, Changsha and from other cities of inside, thousands of passengers' trains, 3500 planes, hundreds of thousand links by bus were cancelled. Blocked in railway stations or in trains in the countryside, 6M poor people, parked by the police, seldom nourished with instantaneous noodles… sometimes waited for days. As this 24-year-old girl who gave birth in a health center of village, after three days of wait in its frozen bus, a child called Zhongsheng « been born in the crowd » …
250.000 soldiers, 772.000 militiamen and reservists were thrown on the clearing of roads and ways, the repairing of the high voltage lines broken by the overweight of the ice (Three electricians died from exhaustion, by falling of pylons: they are treated as hero).
Material damage promises heavy: already 230.000 destroyed, much more harmed houses; 754.000 hectares of wheat or rice of lost springs, as well as 874.000 pigs, 85.000 cows, 459.000 sheep and 14M of hens and ducks.
All that indicates a new increase in prices for spring…
But… the 1st minister Wen Jiabao « go to the front », he manages as he can, and apologizes for not having known how to envisage disaster!
Via media “The Regime” gives an oriented image about this unsurpassed crisis: neither stage of panic nor even suffering, but stages of police and army of which nourishing crowds, carrying the children at the end of arm, pushing cars out of the ice...To show that ’ "it" is irreplaceable.
While in crowds, the migrants murmur… Their misfortune is not inevitably a calamity.
La catastrophe qui venait du froid…
Tout va bien... mais
(Album : Quelques photos prises dans la presse locale et internationale)
105M de Chinois bloqués depuis 15 jours dans la neige et les glaces (Centre Sud de la Chine et même le désert du Taklamakan entièrement enneigé) : on n’avait plus vu cela depuis les années 50 !
Cette tempête arrive au plus mauvais moment. C’est l’arrivée de la fête traditionnelle du Chunjie, (Nouvel An Chinois) qui aurait dû enfourner dans les bus et trains les 200M de migrants en route vers leurs conjoints, enfants, parents… A cette période la moitié de la Chine se déplace…
Les conséquences du gel sont dramatiques. : Entre Canton, Shanghai, Changsha et d’autres villes de l’intérieur, des milliers de trains de passagers, 3500 avions, des centaines de milliers de liaisons par bus ont été annulés. Bloqués dans les gares ou dans les trains en rase campagne, 6M de pauvres gens, parqués par la police, rarement nourris de nouilles instantanées… ont attendu parfois des jours. Comme cette jeune fille de 24 ans qui accoucha dans un dispensaire de village, après trois jours d’attente dans son bus gelé, d’un enfant appelé Zhongsheng « né dans la foule »…
250.000 soldats, 772.000 miliciens et réservistes ont été lancés sur le déblaiement des routes et voies, la réparation des lignes à haute tension brisées par le surpoids de la glace (Trois électriciens sont morts d’épuisement, en chutant des pylônes : ils sont traités en héros).
Les dégâts matériels s’annoncent lourds : déjà 230.000 maisons détruites, beaucoup plus endommagées ; 754.000 hectares de blé ou riz de printemps perdus, ainsi que 874.000 porcs, 85.000 vaches, 459.000 moutons et 14M de poules et canards.
Tout cela augure pour le printemps, d’une nouvelle hausse des prix…
Mais… le 1er ministre Wen Jiabao est « sur le front », il gère comme il peut, et s’excuse de n’avoir pas su prévoir la catastrophe !
A travers les media, « le Régime » donne une image orientée de cette crise sans précédent : pas de scène de panique ni même de souffrance, mais des scènes de police et d’armée nourrissant les foules, portant à bout de bras les enfants, poussant les voitures hors du verglas... pour démontrer qu’ « il » est irremplaçable.
Tandis que dans les foules, les migrants murmurent… que leur malheur n’est pas forcément une fatalité.